Salut
Une excellente amie pilote et photographe me refile un lien:
http://www.bioreflexe.com/index_dossier ... igitox.htm
A lire et à méditer!
Le MON 810 est un maïs OGM interdit à la culture en France depuis l'an dernier. Mais il pourrait faire sa réapparition dans les champs...
Pourquoi ? Parce que le gouvernement s'était appuyé sur un rapport qui disait que les OGM sont dangereux. Et qu'un autre rapport, commandé par lui à l'Afssa, à l'automne dernier, dit l'inverse. Dans la même ligne que d'autres rapports.
C'est quoi tous ces rapports ?
Juin 2008. Rapport du Professeur Yvon le Maho.
Le maïs MON 810 peut présenter des dangers, surtout en terme d'impact sur l'environnement.
Le rapport affirme qu'il y a un risque de dissémination de la modification génétique dans la nature, un risque de développement d'une résistance chez les insectes visés par la modification génétique et un risque d'impact chez d'autres organismes pas directement concernés par cette modification.
C'est sur cette base que la France a justifié devant Bruxelles l'interdiction sur son territoire du Mon 810.
Octobre 2008. Rapport de l'agence européenne des aliments.
Le maïs Mon 810 "est sain pour la santé humaine, animale et sans danger pour l'environnement".
Janvier 2009. Rapport de l'Afssa.
Le rapport Le Maho "n'apporte aucun élément nouveau qui remet en cause la sécurité sanitaire du maïs Mon 810".
Alors qui croire ?
Au moins, pro et anti OGM sont d'accord sur un point: plus que scientifique, le dossier des OGM est une affaire politique.
C'est l'avis d'Yves Thréard, éditorialiste du Figaro, qui fustige "le mensonge et l'hypocrisie" des "batteurs d'estrade, les dévots du bio, les tenants de l'altermondialisme". Et le journaliste d'appeller les politiques à ne pas "céder à la démagogie".
C'est aussi l'avis de Christian Vélot, docteur en biologie qui a participé au Grenelle de l'Environnement. Pour lui, les lobbies sont "les grandes firmes semencières" dont le but est de "faire lever le moratoire français". Or, pour lui, "le temps marchand n'est pas le temps scientifique. Donnons de la durée aux scientifiques pour qu'ils mènent leurs études sur les conséquences de l'introduction des OGM sur les éco-systémes".
Reste à Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, d'aller défendre la position française à Bruxelles, le 16 février. Mais sur quoi va-t-il bien pouvoir s'appuyer, cette fois-ci ?!
(Sources: Le Figaro.fr, Le Monde.fr, RTL)
Pour en savoir plus :
- OGM: "Où est l'urgence", sur Nouvel Obs
texibonny a écrit:Marci OH_Macello de ce lien
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