Bien pour ça que les constructeurs veillent à ne pas permettre les infiltrations (notamment par pose de joints élastiques) et que c'est le premier point auquel je veille sur mon vieil engin (chaque été il a droit à une infiltration de Rustol dans les fissurations de ces joints dont l'élasticité est bien diminuée. Jusqu'à présent ça a suffit. Si du 1/10 ème de mm on passait au mm, je passerais à plus sérieux (gratter ce qui peut l'être du vieux joint et recharger au Sikaflex).
Maintenant cette belle résistance est-elle une spécificité des Mercedes (de cette génération parce qu'à en juger par ce que je viens de voir en Angleterre sur la quasi totalité des Sprinter... ça plus l'air d'être ce que c'était), pas impossible.
"comment créer des vides d'air sans circulation, et sans faire barrière à la vapeur ?"
Tout simple. On faire un tasseautage vertical (l'idéal étant de ne justement pas utiliser des tasseaux mais plutôt de la baguette plastique ou des bandes de polystyrène (extrudé) ou même de simples plots de n'importe quels autres trucs imputrescibles collé soigneusement sur toute leur surface de contact avec la tôle afin qu'ils n'occasionnent pas de rétention d'humidité qui finirait par faire des départ de points de rouille. Ca n'a pas besoin d'être épais. Quelques, voire seulement DEUX mm d'espace vide continue entre face intérieure de la tôle et isolant suffit. D'où l'intérêt, pour ne pas dire nécessité, du polystyrène extrudé dont la rigidité garantie que le temps ne le verra pas finir par lécher la tôle et perturbé l'écoulement de l'eau de condensation vers les orifice d'évacuation de bas de caisse et ouvrants.
Dans la pratique j'avais fait encore plus simple. J'ai boulonné un gros tasseau (presque un bastaing) avec le minimum de point (sur pas plus de trois des montants verticaux d'origine) courant sur toute la longueur à mi-hauteur sans être complètement collé à la tôle pour laisser l'eau de condensation s'écouler. De cette manière je n'ai plus eu qu'à caler, et vaguement coller, mes panneaux de polystyrène au dessus et au dessous. Ce qui en plus d'être rapide à poser me garantit une grande facilité d'accès à la tôle en cas de nécessité). Autre avantage du produit, sa rigidité permet de l'habiller de ce qu'on veut. Du simple revêtement plastifié au CP fin en passant par liège, tissus, mylar aluminisé, etc.
La seule petite complication a été de percer des ouverture en face des ouïes d'aération prévues par le constructeur pour ne rien entraver de la circulation d'air qu'il a estimé nécessaire. Ça m'a bien fait perdre... dix minutes !

Ce qui répond à "créer des conduits d'aerations traversant les vides d'air..." Peut-être là encore une spécificité Merco (car je ne vois pas dans les autres marques ces fameuses petites grilles hautes qui se sont avérées suffisantes pour assurer cette circulation d'air (et même l'évacuation des gaz brûlés du frigo*). Car, comme dit précédemment pendant plusieurs années, avant pose de l'aérateur photovoltaïque, ce sont elles qui ont fait tout le job sans que jamais n'apparaisse le moindre début de moisissure. Pas même dans le placard (dont certes j'ai percé le fond pour assurer une entrée à l'air destiné à être évacué par l'ouïe qui y débouche en partie haute).
Cela étant je ne prétend pas que tout soit parfait. Notamment concernant l'évacuation des imprégnation d'odeurs de cambouis et vieille ferraille émise par les pièces de secours (pompe à injection, alternateur, démarreur, embrayage...) sans lesquelles je me sentirait tout démunis dans les régions pas toujours hospitalières et idéalement pavées où il m'arrive de me rendre. Sans compter le nourrice du moteur du zodiac, celle du groupe électrogène... et des diverses huiles, graisses, Rustol et autres produits qu'il faut bien trimbaler avec soi quand on prétend à un minimum d'autonomie dans des contrées où le Norauto le plus proche est à plus de 3 000 bornes.
Et pour ça que lui ou le prochain sera doté d'une soute vraiment étanche. En tout cas avec aération strictement séparée de celle de la partie habitable.
Mais il s'agit là d'une autre question que je signale au cas où ça soit utile pour qui va entreprendre un aménagement.
PS : pour la partie haute '(ciel de toit) je suggère fortement la fixation par bouts de ficelles ou sangles et/ou aimants (récupérés sur des disques durs HS en plus d'être gratos leur puissance fait merveille. Car s'il est bien une zone où il faut pouvoir accéder vite fait bien fait pour faire des modif, intervenir en urgence sur un lanterneau qui fait des siennes un jour d'orage (si, si... !), vérifier qu'on a pas un départ de corrosion dont la progression va vite devenir dévastatrice, etc, etc.
Sans compter que si on compte bouffer de la piste et sauter des oueds, il est essentiel de privilégier la souplesse sur la l'ajustement léché pour Salon du Camping Car.
Ai-je répondu ?
* Avec cet avantage subsidiaire que si on démarre en oubliant de l'éteindre, la dépression créé par cette ouïe s'en charge ! C'est-y pas de la belle robotique ça ?!
