Sur la route, de Jack Kerouac
Attention, prendre "Le Rouleau original"

M'en vais essayer de trouver le premier tien affiché
Trouve-t-on beaucoup d'écrivains qui sachent écrire la ville d'aujourd'hui ? Qui sachent en donner l'âme ? Il y en a peu. Mais il y a Jean Rolin. Prendre un quartier, ses rues, ses boulevards, ses enfilades de périphériques ; délimiter un périmètre d'investigation ; prendre une chambre dans un hôtel et marcher : telle est la "méthode" de l'auteur, et cette fois, sa déambulation va de la porte de Saint-Ouen à la porte d'Aubervilliers.
Sans aucun goût pour le cliché et le mélodrame, Jean Rolin fait entrer le lecteur dans le territoire miséreux mais organisé des squats et de ses habitants. Sans oublier qu'à deux pas, il y a les dealers et les prostituées, africaines ou d'Europe de l'Est. Et un peu plus loin, Lito le vigile et ses interminables problèmes de papier.
Ainsi, se côtoient dans La Clôture des personnages d'hier et d'aujourd'hui, comme si Jean Rolin avait décidé que les noms qui baptisent nos rues avaient leur incidence sur nos vies. C'est vrai que dans ce petit champ de massacre, ce Waterloo parisien, Ginka Trifonova, jeune prostituée bulgare, a été retrouvée morte. Un quartier marqué par le destin ? Plus exactement, un quartier à l'image de ce que notre société refoule.
L'idée, c'était de se procurer à Paris une vieille voiture en état de rouler, et de l'expédier au Congo où elle deviendrait un taxi.
Chemin faisant, tant sur mer que par la route, selon un itinéraire qui recoupe parfois ceux de Joseph Conrad, de Patrice Lumumba, de Che Guevara et d'autres fantômes moins illustres, il va se heurter à un grand nombre de difficultés, imputables aussi bien à l'état de la voiture qu'à celui du pays lui-même. Parmi toutes ces difficultés, finalement, il n'est pas avéré que la pire soit l'explosion de la durite.
C’est cette volonté qui semble obscurément guider le voyageur contemporain et qui le pousse à rechercher un état de suspension active lui permettant d’être, ici et maintenant, là comme ailleurs.
Plus que d’une volonté, on peut parler d’un principe : le “principe de l’Axolotl”. Cet ouvrage est un récit sur le voyage, qui est en même temps l’occasion d’une réflexion sur notre rapport au réel. Le début du texte en donne le fil conducteur : “L’objet réel du voyage […] n’est pas de trouver mais de perdre, pas d’unifier mais de multiplier, pas de raconter mais d’écouter.” Conçu comme un essai, le texte propose une sorte de “rêverie philosophique”, à travers des oeuvres poétiques, des romans, des films de cinéma, des pensées philosophiques.
Les suppléments qui accompagnent ce “principe” ont pour fonction de prolonger ou d’expliciter certains propos du livre. Psalmanazar illustre ce qui est dit des récits. Voix prend pour point de départ un texte de Giorgio Agamben qui fait allusion, lui aussi, à ces larves mexicaines pour retrouver un certain lien entre l’“idée de l’enfance”, dont ces animaux sont pour lui emblématiques, et les thèses ici proposées.
Paysages s’attache à montrer que l’on ne voit un paysage qu’à la condition de le traverser et scrute, à l’intérieur du récit, le statut de la parenthèse comme manière de fabriquer ce que l’anthropologue Marc Augé nomme des “non-lieux”. À cet ensemble, l’auteur a ajouté un dernier supplément : Déserts. À partir du témoignage de récits, comme ceux de Thessiger ou de Lawrence, il en vient à conclure que le voyageur contemporain doit réinventer, au moment où les nomades disparaissent, ce qui, pour les Bédouins, a toujours été un principe non écrit dans leur vie errante.
Indaliteye a écrit:Sur les routes, le phénomène des New Travellers. C'est une thèse sur le phénomène New Travellers en Angleterre.
J'ai entendu Marcelo Frediani sur France Inter (et oui j'écoute ça, on ne peut pas être parfait), et franchement il en parlait parlait super bien, très loin des clichés sur les teufs et les prods....
Bonne lecture...
Julio_De_La_Vega a écrit:si tu veux, g en pdf
Julio_De_La_Vega a écrit:si tu veux, g en pdf
La vie d’un musicien surdoué bascule dans le cauchemar après un accident de voiture…
Mais que pouvait bien chercher Malko Swann cette nuit-là ? Une overdose d’adrénaline, la sensation ultime, le sentiment de liberté ? Pourquoi roulait-il aussi vite en pleine nuit sur une route de campagne étroite et sinueuse jusqu’à faire une chute de trente mètres en bas du pont du Diable ?
Atteint d’un traumatisme inexplicable, le musicien est désormais incapable d’entendre la musique. Mais il ne s’agit que du début de sa déchéance.
Dans l’ombre, quelqu’un l’observe…
quelqu’un qui veut jouer avec lui.
Un jeu au goût de sang…
Il s’engage alors dans un combat désespéré.
atonavis a écrit:je lis rien et c'est pas plus mal, pas de gavage, pas de lobotomisation, pas de récupération, pas de formatage, ça sert à rien de se conforter ( de toute façon est pas tout seul ) ou de se forcer la main pour de manger un sale coup dans la gueule
je suis sur la route et ça veut tout dire
je fais ce que je veux, ce qu'il me plait et je sais pourquoi, je veux qu'on me foute la paix et je prend le choix comme on ne nous le laisse pas !
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