Hello
Semi-déterrage de topic, mais bon, je pense que ça peut toujours servir pour ceux qui viendront lire après... (oui, oui toi qui a voulu tenter le sondage, t'es tapé les 4 pages et t'es aperçu, un peu dégoûté que le gros du topic remonte à 2014...
)
Raoul85 a écrit:si tu veux un systeme super souple, passe sous debian ( c est la base de tous les xxxbuntu)
Exact et pas exact. Debian est bien la distribution mère de bon nombre de Linux, y compris Ubuntu. Mais, ce qui le rend user-friendly c'est le windows-manager*. En clair, Debian sans interface graphique, c'est hard ! Cependant, avec la bonne interface graphique qui va bien avec le tempérament de chacun, ça devient plus souple. Voir zen si on sait un peu comment faire avec de l'expérience.
Un conseil, voici trois windows-manager à tester pour ceux qui ne connaissent pas.
KDE : accessible pour les débutants et presque tout compatible à la souris.
Unity (ex gnome) : Interface très différente d'un "windows Xp". A tester pour ceux et celles qui ne sont pas conditionnés par des choix de manipulation tirés de leur jeunesse remontant au moins au 20eme siècle.
XFCE : accessible aux débutants mais nécessite un peu de ligne de commande comme dans les années 2000.
NB : lors de l'installation de Debian,
TOUJOURS accepter l'installation à partir d'un miroir. Sinon, ça sera écran noir, deux lignes de charabia et juste un petit trait qui clignote... Horreur, tout sera à refaire...
*Windows-manager, signifie "gestionnaire de fenêtres". Cette couche graphique n'est pas propre qu'à Windows de Microsoft. Tous les systèmes d'exploitation grand public ont un windows-manager, même Android.
mais par contre c est vachement plus "spartiate", genre faut passer un peut de temps a maitriser les commandes en terminal.
En 2018, date de mon post, Linux tend de plus en plus à être équipé d'interfaces graphiques pour de nombreux logiciels. La ligne de commande, ce n'est pas encore du passé, mais en tant que novices, nombreux d'entre vous peuvent migrer sous Linux dans un premier temps sans devoir faire du terminal. Ensuite, le terminal, ce n'est pas non plus sorcier. Avec de la curiosité on peut déjà commencer avec des lignes de commande simples telles que "ls" et "cd" qui permettent simplement de se balader dans le système sans rien casser.
Encore un truc important : Pour ce qui est de l'installation sous Linux, il faut oublier les réflexes d'aller télécharger des "setups" sur le net puis de double-cliquer dessus. Sous Linux, même s'il existe des méthodes alternatives, tout se fait via
UN logiciel qui concentre tous les dépôts nécessaires en fonction de sources explorées sur le net.
Pour les curieux et les curieuses, allez chercher "Synaptic" "apt-get" ou "logithèque linux" sur internet, ça devrait vous donner des pistes pour comprendre ce que je viens d'expliquer.
par contre ton histoire de carte, je pense savoir d ou sa vient :
tu as en fait une carte rudimentaire integree au processeur, c est la intel gma machin, qui suffit pour la bureautique.
ton ordi a aussi une vraie carte 3d qui prend le relais quand l autre ne suffi plus.
Pour simplifier, une carte graphique a toujours deux drivers. Un pour les premiers démarrages, sans quoi on se retrouverait avec un écran noir et rien d'interprétable visuellement, celui-ci étant bien d'ailleurs souvent générique et commun par son codage entre les différents systèmes d'exploitation [ ex windows, linux, mac ]. Le deuxième est lui spécifique à la puce du GPU de la carte graphique et permet d'exploiter celle-ci de manière maximale. Il est aussi optionnel dans le système d'exploitation et n'est donc pas installé par défaut comme le premier. Pour le cas souligné dans le commentaire ci-dessus, le deuxième drivers n'est simplement pas installé. Ce qui explique que l'on puisse avoir l'image, la souris qui bouge, mais pas la compatibilité 3D.
Attention quand-même, il faut bien penser que d'avoir une carte intégrée et une carte sur slot ne permet pas d'avoir deux écrans et deux images. Il faut choisir l'une des deux, sachant que la carte intégrée est bien souvent du basique et que la carte sur slot (VGA, PCI-e) sera capable de faire le minima de la carte basique + tout ce qui sera exigeant comme les jeux, la video HD et la 3D.
Sous linux, comment résoudre le problème :
1 - En premier lieu, il faut identifier la marque de sa carte mère et son type (ex : radeon 8500gs)
2 - Démarrer Synaptic (ou Aptitude...)
3 - Mettre les sources à jour en incluant si nécessaire les paquets non-free
4 - Chercher "radeon" ou "R600" ou "firmware-amd-graphics" etc, les choix sont différents en fonction des versions de Linux et de la génération de celui-ci (pour rappel, nous sommes en 2018)
5 - Si un paquet est proposé, installé le paquet et les dépendances qui peuvent être proposées
6 - Redémarrer l'ordinateur. Ceci n'est pas forcément obligatoire, mais au moins, ça permet de passer à travers pas mal de contraintes en fonction du Linux de votre choix.
7 - De retour sur le "bureau", tester les fonctionnalités 3D avec l'économiseur d'écran par exemple (sauf open GL qui marchera dans tous les cas)
sous windows il y a un pilote pour passer de l une a l autre, mais sous nunux je sais pas, faut creuser les forums
C'est la même chose sous Windows ou sous Linux, sauf que sous Windows, un onglet paramètre permet à la souris de switcher de l'un à l'autre facilement. Sous Linux, ça se passe autrement. m'enfin, quelle importance en 2018 et + ! Exit ce protocole pour la décennie à venir. Bientôt, la gestion des drivers ne se fera plus du tout comme ça. Dans 15 ans, tout ce que j'ai écrit ici sera pour une large moitié complétement caduque...
Et sinon pour moi c'est Linux avec des bouts de vieux Windows dedans :
- Distribution : Debian 8 et 9 versions stables 64 bits
- Support : Clef USB 3.0 avec persistance complète (c'est à dire que je garde mes données et mes paramètres fins une fois le PC éteint et le clef débranchée). Taille 128 Go
- Windows-manager : XFCE hybride
- Virtualbox (compatible openGL)
- Windows Xp embarqué dans Linux et complétement autonome. Les deux systemes peuvent fonctionner en même temps, d'où l'intéret de la "boite virtuelle".
- Important, j'ai structuré mon Linux pour qu'il soit hyper nomade, ce que windows ne peut pas faire sans avoir un portable greffé autour de son nombril. Du coup, mon Linux tient dans ma poche.
- Installation en twin. C'est à dire que le système que je vous ai décris est en double. Si un support meurt, j'ai toujours une roue de secours sous la main. J'assure mes copies avec le logiciel G4L en Live CD, compatible en 32 bits.
Bon ben voilà, j'ai fini ma grosse tartine. Rendez-vous en 2022 !