ram a écrit: Je pense avoir été tout simplement trop marqué par le bouquin pour pouvoir etre objectif![]()

ram a écrit: Je pense avoir été tout simplement trop marqué par le bouquin pour pouvoir etre objectif![]()
fleur a écrit:bah moi j'ai bien aimer le film.. de toute façon chacun ces gouts..
sinon en ce moment je lit les piliers de la terre
L'action se situe dans l'Angleterre du XIIe siècle et tourne autour de la construction d'une cathédrale par le Prieur du village de Kingsbridge. L'intrigue couvre une période allant du naufrage de la Blanche-Nef (Le Vaisseau Blanc dans le livre) (1120), qui laissa la couronne d'Angleterre sans héritier et eu pour conséquence la guerre civile, jusqu'à l'assassinat de l'archevêque Thomas Becket dans la cathédrale de Canterbury en 1170. Elle mêle les tensions entre le pouvoir monarchique convoité par l'église, réalité historique, et les rivalités familiales et amoureuses entre des personnages issus de couches sociales très différentes, allant du hors-la-loi au comte en passant par l'artisan en quête de travail. Le roman bénéficie visiblement des recherches préalables de l'auteur concernant le développement de l'architecture gothique.
fleur a écrit:j'en suis à plus de la moitié et franchement il est terrible.. que de suspens , que de suspens.. la vie du moyen âge y est superbement décrite... j'ai trouvé un pti creux.... mais c'est reparti de plus belle ...ah lala franck déteste ce livre parce que à 2h du mat je lis encore (en commençant à 10h grosso merdo)... il faut bien choisir son moment c'est trop passionnant...
mat609 a écrit:Je lis exclusivement des bouquins sur le moyen-âge (templiers, cathares, franc-maçons oui je sais les francs maçons ne datent pas de cette période! , et tout ce qui a trait à la religion histoire de comprendre comment on en est arrivé aujourd'hui a égorger (par exemple) des "infidèles".
Tartine a écrit:Sympa la fable de Nasreddine, je connaissais pas!
Là je viens de lire ça:
Histoire de voyage, de déracinement, et de colonialisme, j'ai beaucoup aimé
Quand il arrive qu'un animal me regarde, je me trouble parce que je ne sais pas du tout ce qui se passe dans sa tête. Et même, au fond, j'en viens à me demander comment il est possible que tant de bêtes existent sur la terre, dans l'air et dans l'eau: les unes si proches, les autres si différentes des hommes. Seuls les peintres, peut-être, ont su transmettre ce mystère. Une autre question me tourmente: qui nous a donné le droit de disposer des animaux comme de choses ? Ils éprouvent des émotions, ils ressentent du bien-être et de la douleur, ils n'ignorent pas l'angoisse. Cette sensibilité nous crée des devoirs envers eux, car un être humain digne de ce nom doit veiller sur plus faible que soi
L'Antiquité fut en quelque sorte un âge d'or pour les bêtes. Car si les hommes offraient des animaux en sacrifice à Dieu, aux dieux, ils s'accordaient sur leur statut d'êtres animés et avaient pour elles de la considération. Certes, bien des questions demeuraient ouvertes, et les philosophes de ce temps ne manquèrent pas de s'entre-déchirer en tentant d'y répondre. Les animaux pensent-ils ? Sont-ils doués de raison ? Ont-ils la même sensibilité que nous ? Faut-il s'interdire de les manger ? Mais pourquoi donc restent-ils silencieux ?
Depuis que Dieu s'est fait homme, que le Christ s'est offert en sacrifice tel un agneau, c'est-à-dire depuis l'ère chrétienne, la condition de l'animal a radicalement changé. Désormais les philosophes se préoccupent surtout de verrouiller le propre de l'homme et de ressasser les traits qui le différencient des autres vivants, lesquels sont considérés comme des êtres négligeables : tenus pour des machines (Descartes) et à l'occasion comparés à des pommes de terre (Kant).
Des hommes d'esprit et de coeur font bien sûr exception, au XVIIIème siècle surtout. A leur suite, Michelet dénoncera prophétiquement l'injustice faite aux animaux et annoncera que c'est compromettre la démocratie que de les persécuter.
Au XXème siècle, une certaine littérature vient renforcer de nouveaux courants philosophiques pour rappeler que la manière dont nous regardons les bêtes n'est pas sans rapport avec la façon dont sont traités quelques-uns d'entre nous, ceux que l'on déshumanise par le racisme, ceux qui, du fait de l'infirmité, de la maladie, de la vieillesse, du trouble mental, ne sont pas conformes à l'idéal dominant de la conscience de soi.
Ce livre expose avec clarté la façon dont les diverses traditions philosophiques occidentales, des Présocratiques à Derrida, ont abordé l'énigme de l'animalité, révélant par là même le regard que chacune d'elle porte sur l'humanité. C'est pourquoi on peut le lire aussi comme une autre histoire de la philosophie.
"Élisabeth de Fontenay vient de nous livrer avec ce Silence des bêtes l’achèvement provisoire d’une longue méditation sur la manière dont les animaux ont été traités par notre tradition philosophique et religieuse. Il s’agit d’un livre de philosophie sur la philosophie, sur le philosophème de l’animal, mais aussi sur l’énigme de l’animal lui-même, de l’animal en chair et en os, celui que la philosophie a tant de mal à prendre en considération, car la plupart du temps il ne lui a servi que de symbole ou d’allégorie, et surtout de repoussoir permettant par différence et opposition de définir un « propre de l’homme ». Faire parler le silence de l’animal a été nécessaire à l’homme depuis qu’il s’est mis en tête de définir son humanité, non tant par souci de connaissance que par volonté de promouvoir sa dignité. Les adversaires de l’homme triomphant et de son incorrigible vanité – et il y en a toujours eu, heureusement, quoique plus rares, bien entendu, que les « anthropomanes » (les fous du « propre de l’homme ») – n’ont pas manqué de donner aussi la parole aux silences des bêtes. Une grue prend ainsi la parole chez Platon pour annoncer qu’à son sens il y a deux sortes d’êtres : les vivants de l’espèce-grue d’une part, et tous les autres d’autre part... ! La philosophie toute entière, pour des raisons trop humaines, est ainsi une immense et variée prosopopée du silence des bêtes."
molesting a écrit:sinon j'en suis au dernier, tome III de millenium, j'ai dévoré le second (650 pages) et celui ci de 700 va pas faire long feu...
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