I'm Back !
Après 24H00 de voyage non stop. "Le Gros" est enfin stationné devant chez moi.
Parti mercredi soir de Paris, porte de Bagnolet avec Eurolines vers Lingen via Munster en Allemagne, nous sommes arrivé le lendemain matin vers 10 heures du matin par le train que nous avons attrapé au vol après un pti dej à base de café et Bretzel frais !
Mon accompagnatrice Saskia, Allemande de son état vous l'aurez compris, à pris, dés notre arrivée à Munster les choses en main pour dégoter le bon train, prendre les billets et nous catapulter en moins de 30 minutes vers notre destination finale, Ligen.
Une fois la-bas et les vérifications qui s'imposaient, je pose , non sans émotions, une belle liasse de billets fraichement imprimés par la banque de France (4250 Euro) sur le comptoir, et nous voilà repartis dans l'autre sens. Il fait grand beau temps, le Gros donne dans les tours, nous prenons la route du sud !
Direction la Hollande par l'A31, la météo n'aura été clémente que quelques kilomètres.
A peine la frontière passée, des trombes d'eau s'abattent sur nous et un premier bruit que je connais bien se fait entendre, par très courte intermittence, viens troubler notre lent périple.
Calé à 70 compteur, (probablement un peu plus en vrai) je ne demande pas trop au moteur que je ne connais pas bien encore. d'autant plus que, les kilomètres défilants, notre petit amis bruit se fait entendre un peu plus. Il reste près de 600 kilomètres à parcourir avant d'atteindre Paris, et la veille, mon assurance Française de 5 jours, prises à l'occasion pour compléter un éventuel soucis Germain, ne stipule pas qu'elle peu nous rapatrier en cas de soucis, même majeur.
La tension se fait sentir, ce bruit de COURROIE ne me laisse pas de marbre. Cependant, il n'est là que par intermittence et semble même s'estomper alors que le ciel se dégage. Nous ferons un premier stop repas dans un village qui longeait l'autoroute A73. Saucisses locale et frites congelées arrosée d'une (seule) bière et c'est reparti.
Le Gros roule tranquille. presque trop. OK, on m'avais prévenu que les 407 ne sont pas des bêtes de courses, mais quand même ! se faire taper par des 38 tonnes par la droite, ça mets un peu en colère ! d'autant plus que la pluie à refait son apparition et que les gerbes d'eau soulevées par ceux-ci ne me facilite pas la tache.
RE-BRUIT de COURROIE. ***soupir***
J'en conclus donc rapidement que celui-ci est en lien direct avec la présence d'eau en abondance sur la route. Nous regarderons ça de près un fois à la maison, enfin si nous arrivons un jour. Il fait maintenant presque nuit et nous ne sommes pas encore à la moitié du chemin.
La nuit précédente dans ce bus à "dormir" assis à laissé des traces. Je n'ai pas fermé l'œil, grâce aussi au chauffeur qui discutait bruyamment avec son pote Yougoslave et réveillait l'assemblée toute les deux heures en allumant les lumières de service et en hurlant au micro le nom de nos étapes intermédiaires. Argh !
La fatigue se fait sentir quand nous passons les portes de la Belgique, il reste en gros 400 km à parcourir et il pleut comme vache qui pisse.***ressoupir*** , cette courroie tiendra t-elle le choc ?
Malgrès tout , nous avalons les kilomètres... Liège, Huy, Namur, ...
La frontière se rapproche. Arrivée prévue vers minuit, mais pas avant. Nous roulons depuis 11H00 du mat, je suis entrain de réaliser que nous faisons à peine du 70km/h de moyenne...
Le moteur broute un peu de temps en temps, je décide de m'arrêter de nouveau pour refaire un plein et faire une première estimation notre conso. Ce vieux réservoir ne me dit rien qui vaille, je ne vais pas aller racler le fond et remets donc à niveaux pour éviter de trop soulever d'éventuels résidus .
Un bref calcul annonce la couleur : 47 litres de rajouté pour 336 km depuis le départ au niveau max... on est sur la base de 13,9 litres au cent ! Ouch !
La tête dans le volant, nous sommes déja repartis... Le bitume se déroule devant nous , nous sommes en France.
La qualité de l'enrobé me fait dire que nous avons probablement les plus belle autoroute au monde (et aussi les plus chères ?)... L'enrobé "drainant" change la donne. je retrouve une conduite sereine car les poids lourd ne m'aveuglent plus de leur gerbes d'eau, la route est quasi sèche ici alors qu'il pleut toujours des cordes... ***sourire***
Il reste un peu plus de 120 bornes à parcourir, la courroie s'est définitivement tue jusqu'à la prochaine fois, nous serons à la maison d'ici quelques litres de gaz oil.
Une andouillette plus tard, c'est la dernière ligne droite, Paris est en vue à quelques encablures... je n'ai jamais été aussi heureux de retrouver le périph' ! un détour par Montparnasse pour déposer, devant sa porte s'il vous plait, mon accompagnatrice et néanmoins copilote que je salue içi, et me voilà repartis vers la porte de Pantin, fier comme un 38 tonnes du devoir accompli !
Une dernière manœuvre pour garer le Gros devant chez mon voisin à qui j'avais négocié l'histoire et hop !
Demain, c'est une autre aventure qui commencera, celle du quitus fiscal, du changement de carte grise et autre passage à la Drire...mais ceci est une autre histoire comme on dit !

Le Gros : L407D, 1987, 48.000 km,et pas un pet de rouille et toutes ses dents...
