Crystal-Met

Crystal-Met

Messagepar delsyd » 01 AMvMar, 20 Jan 2009 00:26:51 +000026Mardi 2009 041240

Une drogue encore peu connu en France, mais qui petit à petit commence à gangrainer les divers milieu Teknophile . Attention à ses effets vraiment incontrolable, ainsi que très addictif . L4article qui va suivre a 3 ans, mais je le post car il fait quand même bien le tour de la chose

Article Doctissimo
En janvier dernier, le sort de Mike Wamsley et de sa petite amie, Janelle Hornickel, a effaré les habitants du tranquille Etat du Nebraska. Le jeune couple est mort de froid dans sa voiture, après avoir communiqué pendant des heures, jusqu'à l'extinction des batteries de leurs téléphones portables, avec des secours incapables de les localiser. Et pour cause: tous deux, drogués à la méthamphétamine, se disaient prisonniers dans un appartement à Omaha. On a retrouvé leurs corps gelés deux jours plus tard, dans une voiture en parfait état dont ils n'avaient pas même allumé le chauffage. Au Nouveau-Mexique, un père a décapité son fils de 14 ans après l'avoir pris pour un démon. Un autre, dans l'Idaho, s'est acharné à la barre à mine sur un «intrus» qui n'était autre que son nouveau-né.

A New York, les Alcooliques anonymes ont ouvert en 2000 leur premier groupe de Crystal Meth Anonymous. On en compte aujourd'hui 28, fréquentés en majorité par des toxicomanes homosexuels. «La drogue a toujours été présente dans la communauté gay, admet Johnny, membre d'un groupe du West Village. Mais, cette fois, on frôle le désastre.» Ce professeur de littérature a perdu sa chaire pour cause de meth. «Il y a dix ans, lorsque j'ai appris que j'étais séropositif, je me suis vu comme un mort en sursis et j'ai cru trouver dans la dope, et bientôt dans la meth, un antidépresseur idéal. Mieux, une fête pour l'ego et le sexe.» Les flics du Midwest trouvent des piles de magazines pornos dans les labos qu'ils perquisitionnent. La frénésie sexuelle induite par la meth se mue en obsession et cette drogue constitue le principal carburant des parties du circuit gay. Une catastrophe pour les malades du sida, qui ne se soignent plus et développent des formes résistantes, foudroyantes, du virus. A la réunion du mercredi de Crystal Meth Anonymous, dans la 13e Rue de Manhattan, «Bobby» un transfuge quinquagénaire de Floride, séropositif et édenté, se raconte devant une centaine d'autres toxicos. «J'ai quitté Tampa pour me fuir, autant que fuir cette saloperie qui me hante. J'étais le roi des boîtes, le roi du monde. Et me voilà le roi des cons.»
Dernière édition par delsyd le 01 AMvMar, 20 Jan 2009 00:29:27 +000029Mardi 2009 041240, édité 1 fois au total.
Image
"Plus que le bruit des bottes, c'est le silence des pantoufles qu'il nous faut craindre"
"Le bilan du christianisme : Des milliards de morts, pour une résurrection"
Avatar de l’utilisateur
delsyd
super lourd
super lourd
 
Messages: 1700
Inscrit le: 01 PMvMar, 12 Aoû 2008 20:40:56 +000040Mardi 2009 040840
Localisation: Choucrouto-Knacky-Land

Re: Crystal-Met

Messagepar delsyd » 01 AMvMar, 20 Jan 2009 00:27:46 +000027Mardi 2009 041240

«Cette drogue est une calamité sans précédent, qui parasite l'éthique américaine, constate l'agent Steve Freng, un psychologue recruté par la Drug Enforcement Administration, la police fédérale antidrogue, pour organiser de Seattle un véritable plan Orsec contre la meth. Ses adeptes ne souhaitent pas se marginaliser mais au contraire se stimuler, travailler plus, se sentir en pleine possession de leurs moyens. Ils y parviennent un temps, avant de sombrer dans un véritable désastre personnel, social et économique.» Freng ouvre ses albums de photos montrant des labos clandestins du Nord-Ouest récemment visités par ses services: des cloaques jonchés de conteneurs de produits chimiques et maculés de résidus toxiques et cancérigènes, qui tiennent lieu de logement à des familles entières. Des faillites humaines et des gouffres financiers pour les municipalités. Chaque kilo de meth produit sept fois plus de déchets dangereux, dont la collectivité assure la décontamination au prix de 70 000 à 100 000 dollars par maison. Dans ces «meth houses», où les membres des équipes sanitaires n'entrent que revêtus de scaphandres, on trouve aussi, 4 fois sur 10, des enfants perclus d'ulcères et de brûlures, dont la moyenne d'âge ne dépasse pas 7 ans. En imposant, depuis 2004, le placement obligatoire des «meth kids», les gouverneurs et les municipalités ont vite saturé les institutions et le maigre réseau des familles d'accueil. Dans l'Oklahoma, faute de foyers, les enfants sont entassés dans des refuges. L'Oregon ne sait plus que faire de ses 5 500 gosses en rade, et l'Etat de Washington, qui en a placé 7 000 en cinq ans pour un coût annuel de 50 millions de dollars, étudie maintenant des alternatives, comme celle de les rendre aux mères qui s'engagent à lâcher la meth. Dans le sud de Tacoma, sur Martin Luther King Jr. Way, 10 femmes toxicomanes partagent une maison de trois étages pleine de fauteuils élimés et de tables à langer. La Phoebe House, un foyer cofinancé par la ville, leur permet de vivre avec leurs enfants après six mois de désintoxication, à condition d'entamer des études ou une formation professionnelle. «C'est un chantage, oui, reconnaît Sabra Lytle, 28 ans, chef de la maisonnée et ancienne meth kid. Mais c'est l'un des rares moyens de leur redonner un but dans la vie. Vous n'imaginez pas l'effet de cette dope.» Sabra, dont le père «cuisinait» le «speed» pour toute la famille, a perdu définitivement, en 2001, la garde de deux de ses cinq enfants pour cause de rechute. Ulisa, la seule Noire du groupe, et Brandi, fille d'un ingénieur de Seattle, évoquent leurs vies d'esclaves sous la coupe de leurs jules cuistots. 35% des accros sont des femmes.



La meth était pourtant l'apanage des guerriers. Synthétisées en 1919 par des chimistes japonais, les amphétamines nourrissaient le fanatisme des kamikazes de la Seconde Guerre mondiale et l'endurance des fantassins de l'empire, dont beaucoup étaient revenus accros. Dans le Japon d'après guerre, qui comptait près de 1,5 million de drogués aux psychostimulants, les troupes d'occupation américaines ont été initiées en masse. Mais l'Amérique n'était pas si candide. Ses pilotes lors de la guerre du Pacifique se dopaient eux aussi à la benzédrine, dont Jack Kerouac fit grand usage en 1957 pour écrire Sur la route en un temps record. Les ménagères soignaient alors leur blues et leur embonpoint à la Dexedrine, un médicament du même ordre. Les restrictions imposées dans les années 1960 aux prescriptions de stimulants ont consacré le monopole des Hells Angels sur la fabrication et la vente de meth aux camionneurs en quête d'un dopant pour les longs trajets de nuit. En 1987, des étudiants ont découvert dans les archives de l'Université de Californie à Berkeley la méthode utilisée par les troupes allemandes pour produire leurs amphétamines sur le front russe. La fameuse «méthode nazie», plus rapide et moins odorante, est aujourd'hui la plus utilisée dans les labos clandestins américains. Elle requiert un ingrédient indispensable: la pseudo-éphédrine, contenue dans les banals remèdes contre le rhume. Il aura fallu cinq ans de lutte des associations antidrogues contre le lobby de l'industrie pharmaceutique pour que ces produits, toujours distribués sans ordonnance, soient au moins retirés des rayons libre-service des grandes surfaces dans 27 Etats, et vendus uniquement sous le contrôle des pharmaciens. Les sénateurs du Midwest tentent de faire voter des restrictions nationales. Mais l'épidémie court. A Lakewood, une petite ville dans l'Etat de Washington, Larry Saunders, chef de la police locale, a dû se résoudre à fonder une brigade des stups. «A mon arrivée, en 1998, je passais mon temps à répondre aux violences dues à la drogue, maris cogneurs et conducteurs défoncés. Maintenant, je suis confronté aux effets du trafic de dope.» Le marché se professionnalise. Les dealers rétribués par les cartels mexicains vendent leurs doses entre 20 et 100 dollars à des camés sans le sou. Profitant de l'ouverture des frontières due aux accords de libre-échange nord-américains, les «pros» passent celles-ci sans problème avec des cargaisons d'éphédrine importées de Chine via Vancouver ou Mexico, qu'ils répartissent en divers points stratégiques des routes transcontinentales, dans des «superlabos» où leurs complices peuvent produire jusqu'à 40 kilos de meth par jour. La défonce entre dans l'ère industrielle. 70% des doses saisies cette année par la DEA provenaient non plus des forêts du Midwest, mais des usines de la mafia.
Image
"Plus que le bruit des bottes, c'est le silence des pantoufles qu'il nous faut craindre"
"Le bilan du christianisme : Des milliards de morts, pour une résurrection"
Avatar de l’utilisateur
delsyd
super lourd
super lourd
 
Messages: 1700
Inscrit le: 01 PMvMar, 12 Aoû 2008 20:40:56 +000040Mardi 2009 040840
Localisation: Choucrouto-Knacky-Land

Re: Crystal-Met

Messagepar Ptitmanu33 » 01 AMvMar, 20 Jan 2009 01:31:12 +000031Mardi 2009 040140

Fouaa,c'est un truc de fou cette histoire,j'avais jamais entendu parler de çà...
Mais çà existe pas en France encore,c'est juste aux states :?:

En fait c'est un peu comme du LSD mais en plus puissant,çà doit-être un truc de fou quand même et puis que çà rende dépendant,c'est encore pire. Le LSD n'a jamais rendu dépendant...Pour de l'argent les hommes sont vraiment prêt a tout même a imaginer,produire et vendre la mort.C'est consternant :evil: :evil: :evil:
Je ne serais jamais l'esclave de mon reveil matin
Avatar de l’utilisateur
Ptitmanu33
convoi exceptionnel
convoi exceptionnel
 
Messages: 5598
Inscrit le: 01 PMvJeu, 09 Oct 2008 16:56:30 +000056Jeudi 2009 040440
Localisation: Bordeaux,region auvergne

Re: Crystal-Met

Messagepar delsyd » 01 AMvMar, 20 Jan 2009 02:53:12 +000053Mardi 2009 040240

Ptitmanu3363 a écrit:Fouaa,c'est un truc de fou cette histoire,j'avais jamais entendu parler de çà...
Mais çà existe pas en France encore,c'est juste aux states :?:

En fait c'est un peu comme du LSD mais en plus puissant,çà doit-être un truc de fou quand même et puis que çà rende dépendant,c'est encore pire. Le LSD n'a jamais rendu dépendant...Pour de l'argent les hommes sont vraiment prêt a tout même a imaginer,produire et vendre la mort.C'est consternant :evil: :evil: :evil:


Ca existe surtout aux States, et en Thailande, mais ppetit à petit ça arrive en Europe (mais plus Pays de l'est, Portugal), j'avais gouté ce truc y'a une bonne 12aine d'années, et franchement un trip ca n'a rien à voir, c'est vraiment un truc de psychopate, style une pillule, elle te tape 24h, horrible . D'ailleurs y'a un bon film avec mickey Rourke, "Spun" bon film de dégénéré qui montre la folie du machin
Image
"Plus que le bruit des bottes, c'est le silence des pantoufles qu'il nous faut craindre"
"Le bilan du christianisme : Des milliards de morts, pour une résurrection"
Avatar de l’utilisateur
delsyd
super lourd
super lourd
 
Messages: 1700
Inscrit le: 01 PMvMar, 12 Aoû 2008 20:40:56 +000040Mardi 2009 040840
Localisation: Choucrouto-Knacky-Land


Retourner vers Santé

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invités